Une belle réussite que celle d’Alberte Molitor ! Ayant passé avec succès le test psychotechnique, elle a obtenu son permis peu de temps après. La conduite des personnes âgées et la nécessité d’une visite médicale est ici mise en avant, preuve que tout est une question d’aptitudes et surtout de volonté !
Un papier obtenu après un test psychotechnique et une visite médicale !
Ayant perdu tous ses points, l’octogénaire ne s’est pas laissée abattre et a entamé de véritables et studieuses révisions pour obtenir une nouvelle fois son précieux papier rose. 3 mois ont été nécessaires pour se présenter à l’épreuve au côté de jeunes conducteurs, autant dire un véritable marathon pour une personne de 81 ans. Mais grâce à un esprit inébranlable et une assiduité à toute épreuve, Alberte a réussi à diminuer progressivement le nombre de fautes pour se présenter à l’épreuve.
Principalement motivée par son désir de mobilité et d’indépendance, le programme de tests psychotechniques et le test final ne lui ont pas posé de soucis, ayant réalisé un très bon score de seulement 2 fautes.
C’était une première pour le moniteur et l’auto-école tout entière, leur procurant un sentiment de fierté !
Une preuve de l’aptitude de la conduite des personnes âgées :
Cet événement étonnant survient alors que la question de la conduite des séniors est en plein débat. La sécurité routière propose des visites médicales pour le permis de conduire obligatoires passé un certain âge. Le point principal étant de s’assurer que les fonctions motrices soient suffisantes pour une conduite en toute sécurité.
Le principal problème est la perte de cette mobilité. Un véhicule garantit l’autonomie de la personne, une certaine liberté de mouvement et une activité sociale. La perte de cet élément peut déclencher une dépression et amener une notion de dépendance qui peut être mal vécue.
La prouesse d’Alberte montre que certaines personnes âgées sont encore totalement capables de conduire en toute sécurité. Le passage des épreuves étant accessible avec volonté et détermination.
Il ne faut en aucun cas interdire la conduite aux séniors. Un cas par cas totalement objectif sera à instaurer en cas de contrôle médical obligatoire. Ces discussions interviennent après un constat plutôt pessimiste concernant les accidents provoqués par cette catégorie d’âge, il faut savoir que deux tiers des septuagénaires sont titulaires du permis valide.
Les bonnes questions à se poser pour continuer à conduire :
Pour passer le test psychotechnique pour le permis à un âge avancé, il faut que les sens et la mémoire soient encore suffisamment développés. Certaines questions sont donc à se poser afin de constater si la personne est encore apte ou pas. Suis-je capable d’évaluer correctement la distance entre moi et un autre élément (voiture, piéton…), est-ce que circuler dans un carrefour me pose de plus en plus de soucis, est-ce que j’arrive à maintenir mon attention sur la route, est-ce que j’entends correctement les signaux extérieurs (sirènes, klaxons…) ? Ces points doivent être soulevés pour garantir la sécurité de la personne. Mais tout dépend de l’état physique et psychologique. Une généralisation dans le cas d’une loi est donc relativement complexe.
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