Voiture sans permis : la solution après la suspension de permis ?

« Pot de yaourt », « caisse à savon », « voiturette », « cacahuète », « suppositoire », la voiture sans permis fait émerger bien des surnoms dans la tête des Français. Pourtant, la tendance semble s’inverser depuis quelques années avec de nouveaux modèles de voitures sans permis, copiant les petites citadines. 

Voiture sans permis : réglementations

En matière de voiture sans permis ou VSP, la législation est claire : elles ne doivent pas dépasser les 45 km/h. Pour ceux qui seraient tentés par un « débridage » du moteur, sachez que depuis 2006, cela constitue une infraction pénale passible de 30 000 euros d’amende et 2 ans de prison. Retenez que toute voiture sans permis dépassant les 55 km/h est considérée comme pénalement en infraction.

La voiture sans permis implique certaines contraintes ; au-delà de la vitesse limitée par la motorisation. Les compagnies d’assurance classiques refusent bien souvent de protéger les VSP et les contrats trouvés sont souvent onéreux. Il est également impossible de passer les frontières de l’Hexagone, d’emprunter les voies express et autoroutes à bord d’une voiture sans permis.

Suspension de permis et voiture sans permis

L’usage d’une voiture sans permis est contrôlé par certaines règles :

  • Les personnes nées après le 1er Mai 1987 doivent détenir le BSR (Brevet de Sécurité Routière ou un permis A ou B). Aucune formalité ne sera demandée à une personne née avant cette date.
  • Les personnes en situation de suspension de permis, et plus particulièrement de suspension judiciaire avec peine aggravée, peuvent se voir interdire de conduire tout engin à moteur par un juge, y compris les véhicules de moins de 50cm3.

Traditionnellement, les voitures sans permis étaient acquises par une population souvent âgée et vivant en milieu rural. En situation de suspension de permis, les conseils pour se remettre en route sont toujours bons à prendre. La voiture sans permis représente un réel atout pour continuer à se déplacer en toute indépendance. Continuer à travailler, à réaliser les tâches du quotidien peut permettre de mieux appréhender la suspension de permis. La location de voiture sans permis mensuelle connaît un réel essor en France, moyennant une vingtaine d’euros par jour.

La voiture sans permis : elle a tout d’une grande !

A l’achat, la voiture sans permis reste chère et certains modèles peuvent atteindre les 15 000 euros. La marque Aixam est le leader européen de la voiture sans permis et ne cesse d’innover à chaque nouveau modèle de la gamme. La E-city Aixam, dernière née de la marque, est un modèle tout électrique. La VSP se décline aujourd’hui en cabriolet ou tout terrain, mais aussi en utilitaire ! Climatisation et air bag en série se multiplient pour une voiture dispensée, en plus, de contrôle technique.

L’utilisation d’une voiture sans permis ne dispense bien évidemment pas le conducteur d’adopter un comportement exemplaire vis-à-vis du code de la route. La voiture sans permis reste une excellente alternative en attendant de récupérer le permis après une suspension ou annulation de permis !

 

Quelques chiffres sur la voiture sans permis :

  • Comptez de 10 000 à 15 000 euros pour l’achat d’un véhicule neuf et entre 3000 et 8000 euros pour les véhicules d’occasion.
  • La location vous coûtera entre 15 et 30 euros par jour, environ 200 euros par semaine et 500 euros par mois. La caution s’élève à 2000 en moyenne.
  • L’assurance voiture sans permis s’échelonne entre 600 et 1200 euros par an selon les cas et antécédents.
  • Les voitures sans permis fonctionnent grâce au diesel et consomme environ 3,5l pour 100kms.
  • La durée de vie d’une voiture sans permis est d’environ 100 000kms.

 

 

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